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Bien naviguer sur le Bassin d'Arcachon à bord d'un bateau construit sur le Bassin d'Arcachon pour le Bassin d'Arcachon.

Le Bassin d’Arcachon est un espace délimité par la côte Arcachonnaise, le flanc EST et ses nombreux villages et la presqu’île du Cap Ferret.

Les distances à parcourir restent mesurées et la richesse du lieu en toutes parts, mérite l’attention de ceux qui ont la chance de pouvoir y naviguer. Le trafic sur le Bassin d'Arcachon obéit à des règles de bon sens, qui ont inspiré les règles administratives désormais en vigueur.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, disait La Fontaine, dans sa  phrase d’anthologie, tirée de la célèbre fable du lièvre et de la tortue.

La bonne vitesse sur le Bassin d'Arcachon, c’est celle qui permet à tous moments de la croisière, d’apprécier chaque rive, chaque » estey », chaque banc de sable éphémère, chaque passe, chaque contraste, au gré du nuancier perpétuel  que  livre la palette du soleil et des flots.

Il est donc nécessaire de pouvoir musarder au ras des parcs à huitres ou au plus près de la côte,  tout en disposant d’une puissance suffisante, pour changer de bord ou suivre le rythme de la houle rentrante qui déferle ; mais dans tous les cas,  l’excès de motorisation nuit à l’environnement. 

La motorisation d’un navire dépend du programme que l’on effectue et de la qualité de sa carène. Pour une même longueur de coque certains bateaux nécessiteront le double de puissance, tant il sera nécessaire de brûler du carburant pour les faire  déjauger, c’est-à-dire, atteindre une vitesse de croisière qui les rende confortables.

Sur le Bassin le bon navire est celui qui navigue sans effort, à plat,  à tous les régimes et qui ,avec une puissance mesurée, brûle peu de carburant...

Soyons concrets. La vitesse est aujourd’hui limitée à 20 nœuds dans les secteurs les plus rapides c’est-à-dire à peu près à 37 kms/H. Si cette allure semble ridicule pour un  véhicule,  elle devient plus qu’honorable sur l’eau et largement suffisante pour parcourir de long en large notre « petite mer ».

La bonne vitesse est celle qui permet  de croiser sans perdre de vue les richesses qui défilent, un peu à la manière d’un passager à bord d’un jet, perché à 35 000 pieds, lancé à 950 kms à l’heure, et qui, de son hublot, prendrait le temps d’admirer la terre qui défile rapidement.

Mais un bateau doit rester ardent, c’est-à-dire communiquer sereinement  les sensations du plan d’eau. La carène de  Jouvence est très tulipée sur l’avant afin de fendre les flots à la manière d’une lame, tout en rabattant l’eau déplacée.

Cette déflexion est essentielle pour le confort de l’équipage. Mais sur le Bassin d'Arcachon il faut aussi pouvoir naviguer à plat, à petite vitesse, dans les zones qui le méritent, puis plus vite pour rejoindre le point de baignade convoité. La petite quille et le fond presque  plat du reste de la carène, permettent à la Vedette Jouvence de déjauger imperceptiblement et en douceur.

Cela se traduit par un besoin de puissance mesuré, donc une réduction très importante de la consommation de carburant. En choisissant Crosière Jouvence vous limitez l’impact sur l’environnement pendant toute votre croisière.  La consommation moyenne relevée s’établit à 12 litres à l’heure, ce qui est tout à fait exceptionnel pour un navire de  plus de 11 mètres de long et de 3.30 mètres de large.

Dans cette catégorie nous n’avons à ce jour trouver aucun autre bateau susceptible de réunir les qualités de confort qui nous sont chères et une aussi faible dépense en énergie. Jouvence navigue entre 6 et 20 nœuds suivant son programme.

Cela permet, depuis le port d’Arcachon de gagner en 15mn la jetée de Belisaire ou la passe Sud en 35mn, sans perdre le fil du paysage. Sa carène peut affronter des creux de plus de 2 mètres et se jouer de la houle entre les deux passes, par mer formée.

Les amateurs de très grande vitesse seront déçus, celle-ci est maintenant limitée administrativement à 20 nœuds,  au-delà de laquelle, de toute façon, la magie du lieu n’opère plus. 

Les bateaux plus puissants n’ont d’intérêt que s’ils sortent des passes et gagnent la haute mer. Même à vitesse modérée un bateau plus puissant dévore beaucoup plus de carburant, en rejetant pour rien, plus de gaz brûlés dans l’atmosphère.

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